L'Autorité de l'aviation civile des Philippines (Caap) a accusé le Japon de ne pas traiter son pays sur un pied d'égalité et a proposé au président Aquino d'abroger l'accord sur les services aériens (Asa) entre les deux pays.

C'est ce qui s'est passé après que le Conseil de l'aéronautique civile (CAB) du Japon ait refusé d'autoriser les transporteurs philippins tels que Philippine Airlines et Cebu Pacific (CEB) à augmenter les fréquences de vol vers davantage de villes japonaises.

«Ils ne sont pas sensibles à l'Icao [Organisation de l'aviation civile internationale], qui a déclaré que tous les États membres sont égaux, et l'imposition imposée par l'ACR japonaise n'indique pas qu'ils traitent la Caap comme une égalité, »A déclaré John Andrews, directeur général adjoint de Caap, lors d'une interview dans son bureau à Pasay City.

L'Icao a récemment remis à la Caap un bilan de santé sans réserve, affirmant que l'organisme de l'aviation avait respecté les normes internationales, à la suite d'un examen de ce qu'il avait fait pour répondre aux préoccupations majeures en matière de sécurité au cours des cinq dernières années.

En 2008, la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis a rétrogradé les Philippines à la catégorie 2, ce qui signifie que les transporteurs philippins ne pourraient plus organiser davantage de destinations vers les États-Unis, tandis que l'Union européenne interdisait aux transporteurs aériens philippins de desservir l'un de ses 27 pays membres.

Les conclusions d'Icao préparent le Caap à demander à l'UE de retirer les Philippines de la liste noire et à la FAA d'autoriser les mêmes transporteurs à desservir davantage de destinations sur le continent américain.

M. Andrews a déclaré que l'UE devrait retirer les Philippines de sa liste noire d'ici la fin du mois.

Malgré cela, toutefois, baptême en parapente Andrews a déclaré que le Japon refusait de reconnaître l'autorisation accordée par Icao aux Philippines.

«Ils ne veulent même pas avoir de discussions aériennes. Ils ont déjà fait des demandes… certaines questions auxquelles nous nous sommes conformés il y a deux mois et ils exigent même des choses qui ne relèvent pas de leur compétence. »

Invité à révéler quelles étaient ces demandes, M. Andrews a déclaré que le Japon souhaitait connaître les projets de la Caap et combien il payait à ses employés.

"C'est, je pense, injustifié, à moins qu'ils estiment que nous devrions leur être soumis", a déclaré Andrews.

Il a ajouté que même le Président avait déjà fait des remarques à propos de certaines questions en mer de Chine méridionale selon lesquelles tous les pays devaient respecter notre souveraineté.

«Nous devons exercer notre souveraineté. Nous avons au moins obtenu le respect de toutes les grandes nations du monde en ce qui concerne Caap », a déclaré Andrews.

Il a déclaré il y a quelques semaines que le directeur général de Caap, William K. Hotchkiss, se sentant insulté par le comportement du Japon, a écrit au président Aquino recommandant l'abrogation du traité aérien entre les Philippines et le Japon.

Pour beaucoup de républicains musulmans, la fin de leur parti Les électeurs musulmans du GOP se demandent comment, ou si, voter à un moment de rhétorique anti-musulmane de la part des politiciens de leur propre parti. Anwar Khalifa est à peu près aussi texan que possible. Il parle dans un twang aigu et navigue dans un camion Chevy avec de vrais longshorns montés à l'avant. Il ne saute jamais «le jour du culte», il a enseigné à ses trois filles à tirer, et, plus important encore pour sa position dans la société Tyler, l'homme de 57 ans est un républicain de toujours. Pendant des décennies, la politique conservatrice de Khalifa a très bien coexisté avec ses origines musulmanes et immigrées; sa famille a quitté l'Égypte pour le Texas à la fin des années 1960. Il préside le comité de nomination du club républicain local et il a invité une foule de politiciens républicains à la mosquée que ses parents ont aidé à construire. La plus grande exposition dans son bureau est une photo encadrée de lui dans un chapeau de cowboy à côté du président de l'époque, George W. Bush, lors d'un événement à la Maison Blanche un Ramadan. La loyauté de Khalifa envers le GOP est profonde, et pourtant il en est peut-être à deux candidats républicains pour lesquels il dit pouvoir voter en toute bonne conscience lors des élections de mi-mandat de novembre. Son scrutin dans l'est du Texas comprendra un candidat qui s'est excusé après avoir approuvé un rassemblement nationaliste blanc, un animateur de radio en faillite surnommé `` l'`` Trump du Texas '' et un fonctionnaire de l'État qui a comparé les réfugiés syriens aux serpents à sonnettes. Oh, et le sénateur Ted Cruz. («œJuste mal», a déclaré Khalifa.) Ilana Panich-Linsman pour Buzzfeed News Une photographie encadrée d'Anwar Khalifa avec l'ancien président George W. Bush partage l'espace avec Kiwi, l'ara pour animaux de compagnie de Khalifa, dans son bureau. Khalifa ne peut pas se résoudre à voter démocrate, mais il ne vote pas non plus pour cette composition du GOP. "œ Je ne peux pas voter pour des gens qui ne sont pas seulement anti-musulmans, mais qui sont contre tout ce qui ne leur ressemble pas", a-t-il déclaré. «œ À moins que vous ne soyez un Blanc dans ce pays, peu importe pour eux.» Khalifa est parmi les derniers républicains musulmans, un sous-ensemble d'électeurs qui disparaît alors que le GOP avance à droite sur la race et la religion, les dirigeants diabolisant ouvertement l'islam et gardant le silence lorsque le président Donald Trump fait des remarques sectaires. Le mois dernier, à quelques heures seulement de l'endroit où vit Khalifa, une bataille interne a éclaté au sein du Parti républicain du comté de Tarrant au sujet des appels à destituer le vice-président du parti, Shahid Shafi, parce qu'il est musulman. Ce combat est toujours en cours. Les musulmans ne sont pas des faiseurs de rois, mais ils ont les chiffres pour influencer les élections serrées dans des endroits à forte concentration de musulmans. Ne constituant que 1% des électeurs inscrits à l'échelle nationale, les musulmans ne sont pas des faiseurs de rois, mais ils ont les chiffres pour influencer les élections serrées dans des endroits à forte concentration de musulmans. Le Council on American-Islamic Relations, ou CAIR, le plus grand groupe de défense des musulmans du pays, a signalé cinq élections à mi-parcours dans tout l'État où le nombre relativement élevé d'électeurs musulmans inscrits «démocrates et républicains» pourrait basculer dans une course serrée: les sièges du Sénat au Texas , Missouri, Floride et Arizona, ainsi que le match nul pour le gouverneur du Wisconsin. Comme pour les autres communautés marginalisées, les musulmans ont connu une vague d'engagement politique après l'élection de Trump, avec l'émergence de nouveaux candidats, de nouveaux groupes de pression et des campagnes électorales dirigées par les musulmans. En Californie, un républicain musulman, l'ancien procureur du Pentagone Omar Qudrat, participera au scrutin de novembre dans un quartier du Congrès d'un bleu profond. Dans l'ensemble, cependant, la nouvelle énergie s'est concentrée sur les démocrates. Les musulmans ont quitté le GOP en masse après le 11 septembre de la guerre en Irak et du Patriot Act. Maintenant, sous Trump, les musulmans qui sont restés républicains naviguent encore une fois sur ce que signifie être dans une fête où ils ne se sentent plus les bienvenus. Alors que les épisodes deviennent plus laids et plus fréquents, ils sont confrontés à un choix: quitter la fête pour protester ou rester et se battre? Khalifa a déclaré que les enjeux étaient trop élevés pour qu'il puisse s'éloigner de l'accès qui avait mis 25 ans à cultiver. Son cachet dans les cercles républicains signifie que lorsqu'il voit de vieux amis prendre des photos de l'islam, il peut les affronter, comme il l'a fait récemment quand il a demandé à un copain candidat au shérif de supprimer une ligne de campagne pour empêcher `` la loi de la charia '' du comté de Smith. Ilana Panich-Linsman pour Buzzfeed News Khalifa avec son calopsitte Snow chez lui à Tyler, au Texas. "œSi nous nous impliquons, si ces politiciens nous connaissent, lorsque nous nous présentons, nous comptons", a déclaré Khalifa. «œLorsque nous ne nous présentons pas, nous n'existons pas et ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent pour nous.» Six autres républicains musulmans interrogés ce mois-ci ont déclaré qu'ils avaient eux aussi décidé de rester avec le parti qu'ils soutiennent depuis des décennies, bien que certains se retirent de la participation active ou, comme Khalifa, s'abstiennent de voter à mi-parcours. Ils soutiennent que même une voix musulmane en sourdine au sein du parti au pouvoir vaut mieux qu'aucune représentation car des politiques sont élaborées pour interdire, expulser ou bombarder les musulmans. "C'est ma fête, et je vais rester et me battre." Malgré le manque de canaux officiels de l'ère Trump entre la Maison Blanche et les groupes islamiques, une poignée de républicains musulmans disent qu'ils utilisent toujours des relations personnelles pour faire pression sur des questions telles que la crise des Rohingyas au Myanmar, ou les tentatives de bloquer les projets de construction de mosquées dans les États Unis. Ces franges d'accès ne suffisent pas, disent-ils, ce qui les rend d'autant plus déterminés à repousser la définition restrictive de leur parti qui considère comme américain. Suhail Khan, 48 ans, ancien fonctionnaire de l'administration Bush et l'un des musulmans les plus visibles du GOP, s'est dit enthousiasmé par les récentes mesures fiscales et réglementaires dirigées par les républicains, ainsi que par les candidats à la Cour suprême de Trump. Mais les positions anti-musulmanes viennent d'un parti auquel il a adhéré en raison de ses idées sur la liberté individuelle et le gouvernement limité. "œ Cela a été un moment d'inquiétude, souvent de grande frustration et de colère, absolument", a déclaré Khan. «œMais je n'ai jamais demandé si c'était mon parti ou si j'étais un conservateur. C'est ma fête et je vais rester et me battre. Cooper Neill Mohamed Elibiary devant son domicile de Plano, Texas, en 2015. Les républicains musulmans aiment invoquer la célèbre ligne que Ronald Reagan a utilisée à propos des démocrates pour expliquer leur propre affiliation conflictuelle ces jours-ci: ils n'ont pas quitté le Parti républicain; le parti les a quittés. «œ Sommes-nous à deux maintenant? a déclaré Mohamed Elibiary, 43 ans, en plaisantant, lorsqu'il a été interrogé sur la question. En tant qu'analyste de sécurité basé à Dallas, Elibiary a aidé des responsables de la lutte contre le terrorisme à élaborer une politique et à traiter des affaires sensibles impliquant des musulmans. En 2011, le FBI, dirigé à l'époque par Robert Mueller, a décerné à Elibiary la plus haute distinction de l'agence pour le service public. Malgré cela, les républicains de droite ont qualifié Elibiary de sympathisant terroriste et de membre secret des Frères musulmans. Il a également été invité à démissionner des postes locaux du GOP parce qu'il avait accepté une nomination à un comité de la sécurité intérieure pendant l'administration Obama. "œJe n'essaye jamais de pousser de jeunes musulmans américains dans le parti, parce qu'ils ne méritent pas ce genre de fanatisme." Elibiary a déclaré qu'il n'avait pas rompu avec le parti mais était en quelque sorte en pause, attendant que la tempête de droite passe. Il est républicain depuis 25 ans, a-t-il dit, donc l'investissement en vaut la peine pour lui, mais il ne pense plus que ce soit le bon choix pour les musulmans qui commencent tout juste en politique. "œJe n'essaye jamais de pousser de jeunes musulmans américains dans le parti, car ils ne méritent pas ce genre d'intolérance ou d'intolérance", a déclaré Elibiary. «œJe peux le supporter à 43 ans. Ils ne peuvent pas, à 23 ans. Environ 8% des musulmans américains ont déclaré avoir voté pour Trump en 2016, selon une enquête du Pew Research Center. En revanche, les sondages ont montré qu'environ 40% des musulmans ont voté pour le républicain George W. Bush lors de l'élection présidentielle de 2000. Lorsque Elibiary est devenu politiquement actif pour la première fois, la plupart des musulmans américains issus de l'immigration ont voté selon le modèle républicain, jusqu'à ce que les politiques après le 11 septembre les poussent à s'identifier comme indépendants ou démocrates. Saba Ahmed, le chef de la Coalition républicaine musulmane et un commentateur connu pour avoir apparu sur Fox News dans un foulard étoilé, a déclaré que c'était une erreur tactique pour les musulmans de fuir le parti à l'ère Bush. Fox News / Via Saba Ahmed apparaît sur Fox News avec un foulard étoilé. «œNous avons laissé un vide énorme pour une voix qui était anti-islamique pour parler de nous», a-t-elle déclaré. "œ Je pense que la seule raison pour laquelle ce genre de rhétorique trouve un espace est qu'il y a un énorme manque de voix musulmanes au sein du Parti républicain." Ahmed, un conseil en brevets qui vit dans l'Oregon, a déclaré qu'elle était une telle nouveauté à la Convention nationale républicaine de 2016 à Cleveland qu'elle a eu du temps avec des dirigeants qu'elle n'aurait peut-être jamais rencontrés autrement. Lorsqu'Ahmed a été présentée à l'ancien président de la Chambre Newt Gingrich et au représentant Peter King de New York, a-t-elle déclaré, elle a passé plusieurs minutes à les confronter à propos de leurs propos anti-musulmans. La principale critique de son approche est qu'elle commence par plaider en faveur de l'humanité des musulmans, comme s'il incombait aux musulmans de prouver que 1,7 milliard d'entre eux n'étaient pas tous des terroristes. De nombreux jeunes musulmans en ont fini avec condamner les attaques avec lesquelles ils n'avaient rien à voir, ou se sont montrés insolents envers les politiciens qui s'en prennent à l'islam. Ahmed défend ses méthodes en arguant du pragmatisme plutôt que de l'idéologie: le dialogue face à face n'est-il pas plus efficace que de crier à l'écart? «œJe ne devrais pas être le premier musulman à qui parler», a déclaré Ahmed. «œMais parler directement fait une énorme différence en présentant une image différente de l'islam et des musulmans. Robert McCaw, directeur des affaires gouvernementales du CAIR, a déclaré qu'il est important d'avoir des musulmans actifs au sein du GOP car il y a si peu d'autres canaux d'influence maintenant que les groupes de défense musulmans sont gelés hors de la Maison Blanche et du Comité national républicain. Il a déclaré que le CAIR et d'autres organisations nationales musulmanes ont tenté d'ouvrir des pourparlers avec le parti, organisation de seminaire "œseulement pour être repoussés". McCaw a également tenté d'obtenir de la RNC qu'elle supprime une question de l'enquête «Ecoute de l'Amérique» sur son site Web: «Êtes-vous préoccupé par la propagation potentielle de la charia? La même question est apparue plus tard dans un e-mail de campagne Trump. Le fait que la question soit toujours sur le site Web du GOP, a déclaré McCaw, montre que «œ du sommet du Parti républicain, ils font peur à propos de la charia». Les responsables du Comité national républicain n'ont pas répondu aux messages demandant des commentaires. "œ Les républicains musulmans devraient engager le GOP et le défier d'être ce grand parti que McCain a préconisé dans son dernier message aux Américains", a déclaré McCaw, faisant référence au sénateur républicain John McCain de l'Arizona, décédé le 25 août. " , l'âme du Parti républicain est vraiment divisée sur le point de savoir s'ils soutiennent la suprématie blanche et le tribalisme, ou s'ils sont un parti inclusif tourné vers l'avenir. Ilana Panich-Linsman pour Buzzfeed News Khalifa discute avec des amis avant la prière du vendredi à la East Texas Islamic Society à Tyler. La mosquée principale de Tyler, l'East Texas Islamic Society, se trouve en face du palais de pétrole, un lieu où les stars du pays et de la cumbia se produisent lors des arrêts de la tournée. Les parents de Khalifa ont aidé à construire la mosquée alors qu'il y avait si peu de musulmans ici qu'ils n'ont rempli qu'une seule rangée lors des prières du vendredi. Maintenant, des dizaines de musulmans de tous horizons viennent au service du vendredi et d'autres assistent à une nouvelle deuxième mosquée. Un vendredi récent, Khalifa a été chaleureusement accueilli par des câlins d'ours et des salaams, bien qu'en vérité ses relations avec certains membres soient tendues à cause des conflits de leadership internes ainsi que de la politique de Khalifa. Il n'y a pas longtemps, un membre palestinien de la congrégation a fustigé publiquement Khalifa en raison de son soutien à la campagne de la State House d'un ami rabbin, Neal Katz, qui a soutenu le transfert par l'administration Trump de l'ambassade américaine en Israël de Tel Aviv à Jérusalem contestée. . Après cet incident et d'autres poussées, Khalifa a passé des semaines sans venir à la mosquée, une douloureuse absence pour lui. Il a déclaré que les dirigeants musulmans l'appelaient pour servir d'interlocuteur avec la classe politique de l'est du Texas, mais hésitaient à le soutenir publiquement en raison de sa politique. «œ J'ai dû en quelque sorte reculer. C'est dommage », a déclaré Khalifa. «œSoit vous voulez que je fasse des choses dans la communauté et vous me soutenez, vous me soutenez, soit je ne fais rien dans la communauté parce que je n'ai pas votre soutien. Ça ne peut pas être dans les deux sens. Ilana Panich-Linsman pour Buzzfeed News Khalifa dans son bureau à domicile. Khalifa ressent également la pression du côté républicain. Il fut un temps, a dit Khalifa, où il pouvait faire venir n'importe quel politicien à la mosquée. Khalifa a déclaré que même le représentant Louie Gohmert, un fidèle du Tea Party, avait rendu visite avant de se transformer en l'une des voix anti-musulmanes les plus stridentes du Congrès. Maintenant, dit-il, Gohmert ne prendra pas ses appels. (Le directeur des communications de Gohmert n'a pas répondu à un e-mail demandant des commentaires.) Ce sentiment de perdre du terrain, dans les espaces musulmans et républicains, est difficile pour Khalifa, qui est fier de la façon dont ses parents égyptiens ont sculpté un coin du Texas où les musulmans ont ouvert des entreprises et vécu comme des exemples des principes de charité et de service communautaire de leur foi. Fatima Elkabti, 30 ans et Mohammad Arif, 29 ans, un couple démocrate musulman Khalifa se sont liés d'amitié lorsqu'ils ont déménagé au Texas il y a quatre ans, ont déclaré qu'ils avaient vu la déception de Khalifa grandir alors que le Trumpisme se propageait à travers le parti et l'État qu'il aime. Parfois, ont-ils dit, il semble que Khalifa refuse d'accepter que le Texas qui a accueilli ses parents égyptiens soit maintenant un endroit où le cabinet dentaire d'Arif a été défiguré avec des autocollants nationalistes blancs dans la semaine suivant son ouverture l'année dernière. Au bureau d'optométrie d'Elkabti, une photo d'elle dans un hijab est affichée bien en vue devant la porte en partie pour éliminer les fanatiques qui pourraient causer des problèmes s'ils se présentent à un rendez-vous pour constater que leur ophtalmologiste est musulman. Elkabti et Arif ont un fils enfant en bas âge et Elkabti est de nouveau enceinte. Ils aiment beaucoup Tyler, a déclaré Elkabti, mais c'est épuisant de sentir que toute votre vie doit être un message d'intérêt public pour l'islam. L'une des choses qu'elle admire chez Khalifa est qu'il considère ce fardeau comme une opportunité. Ilana Panich-Linsman pour Buzzfeed News Mohammad Arif et Fatima Elkabti dînent avec leur fils, Zakaria, à Tyler. «œIl est un pilier de cette communauté, et je ne parle pas seulement de la communauté musulmane, mais pour Tyler», a-t-elle déclaré. «œIl chevauche parfaitement ces deux mondes.» Khalifa est né en Égypte, mais a grandi au Texas. Il est allé au lycée de Dallas et au collège en Caroline du Sud et au Texas. Au milieu des années 80, il est retourné au Caire pour un stage dans une banque, où il a rencontré sa femme, Hala. Il l'a amenée à Tyler, où ils ont eu trois filles et a lancé une entreprise de construction, Pyramid Homes, après avoir été licencié d'une entreprise chimique du Texas. «œ Dans l'est du Texas, vous êtes républicain ou peu importe. Hala a déclaré qu'elle et leurs filles ne s'identifiaient pas comme républicaines et n'obtenaient pas pleinement ce que Khalifa aime à propos de la fête. Il a dit qu'il était attiré par les idées sur le petit gouvernement et l'entrepreneuriat dans les années Nixon, et a appris en cours de route que l'affiliation au GOP était vitale pour percer dans les classes commerciales et politiques de Tyler. «œ Dans l'est du Texas, vous êtes républicain ou peu importe», a-t-il déclaré. Khalifa est devenu un élément communautaire. Il était une voix musulmane dans un conseil religieux local, il était aumônier de la police et le bureau du gouverneur l'a invité à siéger à la Commission des droits de l'homme du Texas. Il s'est porté volontaire pour Habitat pour l'humanité et un groupe de prévention du sida. Il prévoit actuellement un dîner d'appréciation pour les forces de l'ordre locales, bien que certains des autres organisateurs rechignent à sa demande pour qu'il soit sans alcool. Ilana Panich-Linsman pour Buzzfeed News Une photo de Khalifa avec l'ancien vice-président, Dick Cheney, dans le bureau de Khalifa. Après des années à se présenter pour pratiquement toutes les causes en ville, Khalifa trouve exaspérant que certains républicains le regardent maintenant avec suspicion uniquement en raison de sa religion et de ses origines immigrées. Le fait qu'ils aient voté à une écrasante majorité pour Trump n'était pas une surprise, a-t-il déclaré, mais c'était toujours navrant de voir la fidélité au parti valorisée plus que de s'opposer au racisme et au fanatisme. «œLe fait que le parti soit devenu plus important que le pays est inquiétant. Fête d'abord. Fête, fête, fête », a déclaré Khalifa. «À Charlottesville, Trump a déclaré qu'il y avait de bonnes personnes des deux côtés.